Cérémonie de réouverture

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Tadam, roulez trompettes, résonnez tambours, applaudissements en régie, PlayPause est officiellement de retour. Plein de raisons à cela, la première étant l’envie, la deuxième, la motivation. Et j’ai des choses à dire. Et j’écoute toujours autant de musique. Et j’ai toujours autant envie de donner mon avis sur la musique et ses univers parallèles.

Je ne sais même plus exactement quand a eu lieu PlayPause première version. C’était juste avant mes 30 ans, juste avant de travailler dans une major company, juste avant plein d’autres événements personnels, avant de quitter Paris, avant Myspace, avant Facebook, avant la riposte graduée, avant tout plein de choses sur lesquelles je reviendrai. Ou pas.

Je profite donc de ce pas-tout-à-fait premier billet pour remercier mes lecteurs d’avant, qui me retrouveront peut-être, ceux qui avaient atterri sur ma prose après avoir googlé des recheches aussi essentielles que « fille de Final Fantasy nue », « voler de la musique légalement », « dario moreno homosexuel », « madonna gros cul hang up », « musique qui passe à la discothèque number one », « chatte mouiller », « rousse nue non vulgaire », « qui chante I love you I love you »…

La suite dans les idées, je vais donc insérer à la fin de chaque billet une « balise GPS » (Google Positionning System), une petite phrase, un mauvais jeu de mots, une
réflexion non étayée, quelque chose de racoleur qui fera sortir PlayPause en tête des recherches pour asseoir ma popularité… Un peu à la façon des « googleries du
jour » de Freaky Doll qui me faisaient bien rire.

Ici, pour la réouverture de PlayPause, pas de défilé international, pas de manifestation pour le Tibet, pas de stade architecturé par Jean Nouvel, juste un petit
morceau instrumental, mais qui envoie. La chanteuse, qui ne chante pas donc pour nous aujourd’hui, même elle, on la laisse tranquille, vient du Japon, a enregistré un duo ennuyeux avec Erykah Badu il y a quelques années, donc, c’est mieux qu’on ne l’entende pas pour cette fois.

On se remet en route doucement, c’est ça la différence avec le PlayPause d’avant.

On prend son temps.

Among many other good reasons, there is one thing that made me want to reopen PlayPause. Last winter, while I was freezing my ass in Montreal, I met an
Irish guy through the lovely MesaModa landlady. She introduced me as PlayPause, and the guy went « Hey, are you the guy with the blog? I used to read it! ».
Which made me proud, let’s face it. I’m sort of a blog star, ain’t I? I don’t care about being selected by Wired as one of the most influential blogs, or anything like
that, but coming across someone who remembers me from a couple of years ago when I used to write down whatever came though my mind regarding music was the best reward, and an incentive to carry on.

So here I am.

I’ll start today with an old track by Japanese singer Misia. But she’s not singing on this one. Don’t feel bad about her, her voice is quite boring.

Misia – Never Gonna Cry! (Strings Overture)

Les alexandrins ne sont plus ce qu’ils étaient.