Marvin Gaye reincarnated into a fat lady

Ruby Wilson

J’essaie de la faire courte, aujourd’hui… I’m Coming Home, un bon gros blues qui tache.
Ruby Wilson est une copine de BB King, vedette de son club à Memphis.
Elle chante la chanson sur laquelle démarre le délicieux film Cookie’s Fortune, de Robert Altman. Scène de club, poisseuse à souhait, l’Amérique dans toute sa crasse sociale et culturelle. Vive le soleil, mais ce n’est pas pour rien qu’on a inventé la climatisation…
I’m Coming Home a été composée par Dave Stewart, moitié pileuse des pénibles Eurythmics, comme toute la BO de ce film. Franchement pas terrible, ces instrus new age blues. Il a la guitare qui le démange vraiment trop, parfois, ce monsieur. On a aussi Bono et The Edge en invités sur deux morceaux, et c’est même pas la peine d’en parler.
Reste à évoquer la troublante ressemblance entre ce titre disponible en écoute et I’m Going Home du grand, très très grand, Marvin Gaye. Outre le titre qui nous permet de réviser en musique nos leçons de vocabulaire d’anglais (to goto come), on notera de grandes similitudes dans la mélodie du refrain aussi. Après, la comparaison s’arrête là, Marvin chante moins avec ses seins que Ruby Wilson, mais ça n’en est pas moins sexy pour autant.

Real blues mood today. With Ruby Wilson, a girlfriend of internationally acclaimed BB King. She stars in one of his clubs in Memphis.
This song opens the delicious Cookie’s Fortune, by Robert Altman. A club sequence, hot and dirty. Not because of the singer (she sweats beautifully, and that’s what cinema is about : to transform body secretions into metaphorical close-ups), but because the American South has always been too hot and dirty.
Aren’t Coca Cola headquarters based in Atlanta ? You’d better live in a hot place if you want to sell more of your refreshing soda…
So now, what’s the point with Marvin Gaye ? Listen again to song called I’m Going Home : lyrically and musically, they have a lot in common. Maybe Dave Stewart was a bit uninspired by himself when he wrote the song, or he pays a secret homage to Marvin. Whose falsetto was sometimes higher than Ruby Wilson’s roar. But never less sexy.

Ruby Wilson (Cookie’s Fortune OST / BOF) – I’m Coming Home

Scandinavian Bossa Nova

Lars H.U.G.Backwards est tout simplement une de mes chansons préférées.
Une bossa nova (= nouvelle vague ou new wave…) écrite en 1996. Bien longtemps après que la bossa nova a été inventée. La légende dit que c’est Henri Salvador, copain de la bande à Jobim, Getz et cie, qui a joué une samba au ralenti un jour, sur sa guitare, pour voir comment ça sonnait.
Bref, l’histoire devrait peut-être reconnaître les origines françaises (mais des îles… ça se complique, si on y regarde d’encore plus près) de cette musique si brésilienne.
Et à mes yeux (pour le clip en WMV, c’est ici) / oreilles, la plus belle bossa, c’est à un danois qu’on la doit. En plus, un type qui a intitulé un de ses albums Save me from this Rock’n’Roll doit être un type sympa.
Au charme de l’interprétation, toute en mélancolie pleine de soul et de saudade aussi : d’un côté, Lars H.U.G., sorte d’iconoclaste pop, artiste multimédia avant l’heure. Son premier groupe, très New Wave, s’appelait Kliché. De l’autre côté, Lisa Ekdahl, qui hésitait à l’époque (1996) entre un destin de couineuse pop suédoise et le frisson international (tournées aux Etats-Unis, musiques de pub pour des voitures ou des cafés ou des serviettes hygiéniques, je ne sais plus…). Mariée à Salvador Poe, un brésilien de New York qui lui a écrit un très joli album, elle s’est transformée juste avant l’an 2000 en Björk blonde. Elle a aussi enregistré plus récemment un duo naze avec Elie Semoun, et un autre avec… Henri Salvador !
Et la boucle est bouclée.

Backwards is one of my favorite songs ever.
It’s a bossa nova hit. Some people say that bossa nova (= new wave or nouvelle vague) was invented by French Henri Salvador. He was friends with Getz & Jobim in the 50′ and played a samba slowly just to hear what it would sound like. Seems they liked it and kept the idea for a while.
Anyway, music history should remind that this so-brazilian style has some French (ok : Caribbean, to be precise) origins.
And to my ears, the most beautiful bossa nova song is Danish (WMV eye candy here). White soul meets Brazilian saudade. Written and performed by Lars H.U.G. , pop activist and major personality in Denmark, who became famous in the 80’s with his New Wave band, Kliché. Performed also by Lisa Ekdahl. Indie Swedish poptart who turned jazz, then into Blonde Björk, when she met her brazilian-but-from-New-York husband, Salvadore Poe. This guy is fascinated by bossa nova and wrote pretty songs for her. She has also recorded a duet with… Henri Salvador. That’s enough.

Lars H.U.G. & Lisa Ekdahl – Backwards

Hum Hum

CalmosAujourd’hui, c’est férié, il fait moche, alors en voilà une petite deuxième…
Calmos, un film de Bertrand Blier. Un pécheur, lui aussi.
Au générique de son générique : Slam Stewart, la basse chantante (un bien beau métier…), Maurice Vander au piano, José Souc à la guitare, Daniel Humair à la batterie. Sur ce morceau, très « jour de pluie, soir d’automne », on bascule, au milieu, dans une deuxième ambiance, avec une deuxième voix : Graziella Madrigal. Et une averse de petites culottes, ou un truc comme ça, dans l’imaginaire de Blier.

November, 1st, is a holiday, it’s raining and freezing… So here is a new post.
A bit of swing, a touch of jazz… Slam Stewart is the « singing bass » : what a craft !
Taken from the Calmos soundtrack, also featuring Maurice Vander (piano), José Souc (guitar), Daniel Humair (drums). And the delicious Graziella Madrigal, on the second part of the track. Sounds like staying in bed all day.
Not as funky as the crazy scatman Harold Alexander, but the song definitely becomes the « november » mood.

Georges Delerue & Slam Stewart (Calmos BOF / OST) – Calmos Tranquillos

Oscar Brown Jr., jazz sinner

Eve_and_the_serpent
Jazz encore…
Voix de velours, humour caustique. Du Cap, en Afrique du Sud, à NYC, Oscar Brown Jr. reste une référence, avec son répertoire nickel : Work song, bombe rhtythm’n’blues, Brother Where Are You?, et The Snake. Cette chanson fait l’objet d’une petite discussion en ligne ici.
1870 : Rimbaud taggue « Merde à Dieu ».
1882 : Nietzche écrit « Dieu est mort ».
1960 : sortie de Sin & Soul d’Oscar Brown Jr.
Oscar Brown Jr. se fait l’avocat du Diable, le vrai, dans cette relecture de la Bible… Sur le chemin du boulot, une femme trouve un serpent transi de froid… Elle le recueille et le réchauffe. La nature profonde de l’animal est plus forte que tout, et la femme finit mordue, condamnée par le serpent narquois et dominateur. Misogynie ? Ironie ? Blasphème ? Les intonations du chanteur changent d’un personnage à l’autre, c’est un vrai conte… sans fée. On gagné Eve en échange, pas mal.
Il est de Chicago, ce jazzman pas très catholique. La ville d’Al Capone. Et aussi, là où les hivers sont rudes…

Ladies and gentlemen, another vocal performance! Oscar Brown Jr. the great jazzman, composer, entertainer, may come to place near you… He was in Capetown, South Africa, in NYC USA also !
Work song, rhtythm’n’blues bomb, Brother Where Are You?, et The Snake. Silk, silk silk… with energy !
In this last song, he tells the forverer tale of the saint and the sinner. The sinner wins. Eve gets bitten.
Sarcastic, Oscar Brown Jr. is also an infidel actor of the song : he takes different voices for the characters. It’s the digest of a swinging musical. Here, you will read a little conversation about this jewel!

Oscar Brown Jr. -The Snake

 

(picture taken from www.chrissmithphoto.com)

Etre dans la bouche qui chante pour mieux entendre

Mouth_1

Bizarre, bizarre. Moins que le dernier album de Björk, plus touchant, plus dérangeant.
L’audio du jour est extrait de Maria Maria, ballet mis en musique par le grand Milton Nascimento. Ce n’est pas sa voix que l’on entend au début, mais c’est bien lui qui chantonne à la fin du morceau.
Une femme gémit sous les coups.
Plus intéressant à tous points de vue que l’inaudible Gladiateur, Maria Maria est une parabole musicale frémissante, impressionniste, acoustique, bouleversante, mélodique. Qui évoque la condition humaine, la condition féminine, l’exploitation des hommes par d’autres hommes, l’esclavage, la soumission, la religion.
L’alter-mondialisme avant l’heure, le post-tropicalisme dans sa plus belle expression. Rien de kitsch dans tout ça.
L’enregistrement de ce spectacle créé en 1976 est resté muet pendant 27 ans, pour des questions de contrats et de rivalités entre maisons de disques.
Drôle de coïncidence.

I want to sit inside the singer’s mouth to hear it better. Incredible voice. Don’t be misunderstood, it is not supposed to sound ambiguous : this woman is being beaten up. She is a victim.
This song is taken from the first issue in 27 years of Maria Maria. A musical ballet written and performed by Milton Nascimento. A black carioca raised by a white family. His music has always involved south-american roots, african influences, religious references, highly artistic purposes. In Maria Maria, he and Fernando Brant, the lyricist, illustrate the human condition, the female condition, slavery, religion, poverty… Based on the same themes, on the other way round, I’m quite sure that Gladiateur, the heavily promoted, typical and awful French musical, will never reach Brazil…
Pay attention to Milton Nascimento’s humming voice in the background.

Milton Nascimento / Maria Maria 1976 cast – Lília

front image taken from www.pinholephotography.org

Shiina Ringo croons

Shiinaringookonomide

Ringo = pomme, en japonais.
Okonomi De me trotte dans la tête depuis que je l’ai entendue. Plus exactement, la version « jazz » (et vlan…) d’une des premières chansons de Shiina Ringo. L’original est un petit air pop, un peu grin-grin. La voix tremblante sur ce live, extrait d’un concert filmé en 2003, donne toute sa profondeur au morceau. Pas très facile à interpréter, pour sûr. La demoiselle est plutôt habituée à donner de la voix pour ses slows FM et ses daubes rock. Sa carrière au Japon repose sur quelques tubes, dont Gibbs, qui ne vaut vraiment pas tripette. La Jpop doit tout de même quelques perles à a plume de Shiina Ringo : Identity, STEM, La salle de bains… Son dernier single en date, Ringo No Atu, est le dernier tout court. Considérée comme un peu ringarde à 25 ans, elle interrompt sa carrière solo pour fonder un groupe : Tokyo Jihen.
D’un blog à l’autre, j’ai retrouvé la trace de cette chanson ici. Voilà à quoi mène l’abus de substances illicites : une page de toutes les couleurs.
Ce n’est pas à mon blog que ça arriverait.

Ringo = apple, in japanese.
Listen carefully to this song (lyrics here). It’s not exactly Shiina Ringo‘s voice that raises interest, rather her lack of assurance when she performs, and the vibrato makes it all. The big band arrangement is also quite perfect. Hum.. Is this what you call « jazz » ?
As far as I know from her, she is a complex artist, who has been through very different artistic phases (bad pop, useless pop, interesting pop…) and she’s only 25. Like the concert / DVD from which the track is taken, her latest productions are far more catchy than her first works, full of FM references that didn’t bring much personality to the hits she had. Her influences are, among others, Claude Debussy, the Beatles, Marilyn Monroe and Radiohead… Today, Shiina Ringo doesn’t seem to have the success she had a few years ago, and has formed a band with fellow musicians, Tokyo Jihen.

Shiina Ringo – Okonomi De (Live from Baishou Ecstasy DVD)

Catherine Ringer blows Georges Brassens

Les ambitions de cet audioblog sont encore floues… Ne m’en tenez pas rigueur, j’en suis à quelques posts à peine. J’ai lancé, sans trop y réfléchir, une revue de « voix », et me voilà lancé dans ma discothèque à sélectionner des morceaux pour satisfaire ma propre exigence.
L’autre contrainte du blog est qu’il soit bilingue (ou à peu près).
Donc, je me trouve bien embêté, ce soir, à devoir expliquer qui est Catherine Ringer. Et comme le morceau que j’ai choisi pour mettre en valeur sa voix est une reprise de Georges Brassens, vas-y pour la double bio en english…
Lecteurs français et francophones, je pars donc du principe que vous connaissez la grande Catherine et le grand Georges.
S’il vous manque des éléments, lisez ce que suit dans la langue de Britney. Et pour Brassens, tout ce qu’il faut savoir se trouve dans un magazine dont je viens de boucler le contenu, qui sera un de ces quatre dans les kiosques. Je vous tiendrai informés.
Quoi qu’il en soit, la Ringer assure une fois de plus comme une bête : sa voix toujours sur le fil de la note, mais jamais avare de générosité, transforme la ritournelle de Brassens en une bombe de fanfare. Elle en fait toujours des caisses, mais c’est pour ça qu’on l’aime, non ?
Sur Brassens, en revanche, je reste réservé. Si l’on ne peut nier le choc qu’il a représenté pour la chanson française à une époque où Trenet et Montand squattaient les « charts », et sa formidable réussite lorsque Sylvie Vartan et France Gall se battaient à coups de mèches blondes pour triompher à la radio, on ne peut oublier non plus que c’est à cause de lui que Sheila a percé. Je vous explique : tous deux étaient signés par Philips / Polydor à l’époque des yéyés, le producteur de Georges est allé voir un jour le programmateur d’Europe Numéro Un (ZE radio des années 60) en lui disant : « Coco, si tu veux des exclus de Brassens, faut que tu me passes la petite à couettes plus souvent ». Le pire, c’est que ça a marché, pour l’un comme pour l’autre.
Si ça vous rassure, Sheila ne fera pas partie de la collection « VOICES ».

After an unsung track for the first selection of my « VOICES » review, here is a French voice.
Catherine Ringer started her artistic carrier dancing and acting. In the late 70’s, she did a few erotic movies, nobody saw them, nobody noticed her, but after she came out as a singer, she was obviously blamed for that…
Catherine Ringer and her partner, Fred Chichin, founded Les Rita Mitsouko around 1980 and they became really big in 1985 with Marcia Baila (later covered by Ricky Martin, poor Marcia). Les Rita, as we called them in France, were a huge sensation in the 80’s, a little less followed during the 90’s. Trendy looks, amazing videos, acclaimed shows… Their personalities have remained very popular for more than twenty years, sometimes shocking, often committed, always irreprocheable artistically and musically. This band wrote « Love stories end badly, in general » (Les histoires d’A.). They can’t be wrong. Other big hits were C’est comme ça, Andy, Singin in the Shower… My favorite is Un soir, un chien.
Catherine never went solo, but has collaborated with many others artists. One of her latest performances off Les Rita Mitsouko was the musical Concha Bonita in which she played a transexual hiding from his past and daughter, in the most incredible wigs and dresses. The christmas-tree-with-flashing-bulbs gown she wore for the finale still makes me laugh, when I think of it.
Le Vent is a cover Catherine Ringer did for a movie soundtrack. The song was written and first performed by another French legend, Georges Brassens, in the 50’s. Big moustaches, sad face, I’m not sure he’s ever had an audience outside of France. He died in 1981, just before Les Rita Mitsouko became famous. Huge lyricist, less interesting as a composer.
In Le Vent (The Wind), he warns a young lady : the wind is tricky, it has no feelings for passers-by, and her hat might blow off, or her (under)skirt.
Catherine knows that…

Catherine Ringer – Le Vent

Cesaria in silence

Cesaria

Je ne sais pas s’il faut présenter Cesaria Evora. Tête de gondole du label français Lusafrica, le public la connaît bien… Elle inaugure ma sélection de voix.
Toutefois, à l’occasion de la rumeur rigolote de la semaine, je me suis rendu compte que, finalement, hors de nos frontières, la renommée de la capverdienne aux pieds nus est limitée. Cesaria Evora possède sans doute un public international, composé de la diaspora capverdienne et de mélomanes plutôt CSP++, dont… Madonna.
La rumeur de la semaine concerne donc la rencontre de ces deux artistes que tout sépare. Madonna, en grande fan à qui l’on ne peut pas refuser grand chose, souhaiterait enregistrer un duo avec la diva du Cap Vert. Soit. Reste à écrire une chanson qui conviendrait à l’une et à l’autre, il faudra bien du courage aux auteurs-compositeurs qui seraient sur le coup !
Les sites de fans de Madonna se repaissent de cette annonce, seul scoop croustillant qui filtre sur les projets discographiques à venir de la Ciccone en repos post-tournée. Et annoncent que Madonna va chanter avec une vedette de « jazz »… Les références musicales véhiculées par les majors étant ce qu’elles sont, j’en conclus que Cesaria, à l’international, est promue comme la Diana Krall des vieilles. On l’a déjà forcée (?) à chanter avec Bernard Lavilliers, Charles Aznavour et Compay Segundo. Ce n’est pas une raison pour pousser Mémé hors de son île.
C’est sans compter sur l’impeccable discographie de la dame, qui a autrement collaboré avec Ryuichi Sakamoto et Caetano Veloso sur le beau Red Hot + Rio. Et sa collection de remixes assez imparables, Club Sodade.
Alors, comble du comble, pour inaugurer la collection « Voices », voici un dub de Carnaval de Saõ Vicente, produit par Joe Claussel, qui vaut presque mieux que le célèbre (d’où peut-être la confusion) Jazzy Carnaval Mix. Instrumental et planant.
On n’entendra pas aujourd’hui la voix de Cesaria : attendons qu’elle se transforme en chanteuse de jazz…

Maybe it’s because one of the tracks that gave her the widest audience, Carnaval de Saõ Vicente, was given a Jazzy Carnaval Mix treatment. Maybe it’s because BMG & RCA lazily promote Cesaria Evora, outside Cabo Verde and France.
Anyway, since the first rumors came out this week on Madonna fansites, Cesaria Evora appears as a « jazz singer » ! So the news are : Madonna loves Cesaria. Madonna wants to sing with Cesaria. It is not known yet if Madonna will quit kabbalah for whisky and haute couture for barefoot concerts…
The improbable « jazz » diva has previously recorded several duets, the most notable being E preciso perdoar with Caetano Veloso, produced by Ryuichi Sakamoto, on Red Hot + Rio. Lend another ear to her classy remix collection, Club Sodade.
Then, as the first pick on my « Voices » collection, here is the dub version of Carnaval de Saõ Vicente : instruments only !
We’ll wait for the Madonna Vs. Cesaria duet before we hear her again : she’ll sure offer a jazz performance for the occasion.

Cesaria Evora – Carnaval de Saõ Vicente (acroostic ambient dub)

(the perfect) INTRO

PortsallsunsetDur dur de sélectionner un premier morceau à mettre en ligne… Tant d’idées à partager.
Ainsi parlait Zarathoustra ? un peu pompier… et d’autres l’ont déjà fait.
Un silence ?
Une note continue ?
Non, ce sera « Partir », parce que c’est le début.
Le son monte doucement, le flow de Diam’s s’impose et les instruments font le reste. Moi aussi, j’ai envie de partir et de trouver cet endroit dont elle parle.
Un jour sûrement.

Quite hard to pick the first post…
On « Partir » (« To Go Away »), Diam’s raps about finding someplace on earth with a view on the sea.
DJ Medhi’s groove makes me wanna go there.
Let’s GO !

Dj Medhi feat. Diam’s – Partir

Number ONE

Premier post… A suivre.
Libé a publié aujourd’hui un dossier sur les audioblogs.
Je me réveille donc trop tard.
Ou pas.

First post.
French readers can learn more about the audioblog phenomenon on Libération.
Damn it! I’m late…