Bonus Traque un peu d’espace

Sweet dreams are made of...Pressé. En retard. Travail. Trop. Jamais comme il faut. Strange little girls. Porte de la Chapelle. I can’t get no sleep (your touch is keeping me awake). Guyane. Grippe. Gouttes de pluie. La vague irrésolue. Comme d’habitude. My Way. Claude François. I can’t wait. Broke. Make plans. La Plaine Saint-Denis. Heal. Karaoké. Pay the rent. Chanteurs comiques. Post something. Relecture. Dido. Never enough time. Find a proper job. Béatrice Ardisson. Cuddle up. Disco à la française. Des rillettes dans les paillettes. Stay in bed, forget the rest. Sport 2000. Give me the money. Desire. Serveur vocal. Assedic. Dire merci. Solaris (Andreï Tarkovski). Faire la queue. To make a living. Friday night, everything’s alright. Clémentines. Sun Ra. Jazz. Orléans. Teach me tiger. Hélène et les garçons. Kleenex. Fuck. Salon de thé. Nom de domaine. PHP. Dotclear. Back in the days. Je l’aime. Be my Valentine. Mardi Gras. Manger des crêpes. Contrat de travail. Peace of mind. Alicia Keys. Find a way. Toi, moi, nous. Lord, I miss you. Penser à toi. Te prendre dans mes bras. Listening to Aretha Franklin makes me want to make love.
Never loved a man (the way I love you).

(image taken from nostalghia.com)

Jimi Tenor – Love in Outer Space

Hey mister DJ, bring the record on…

Un petit noir au comptoir ?

Le billet du jour (de la semaine, devrais-je écrire, vu que mon emploi du temps me permet peu de me consacrer à playpause) se lit d’abord en anglais, pour satisfaire mes quelques nouveaux lecteurs dans la langue de Matthew Herbert, alias Doctor Rockit.
A part ça, ma fierté du jour, c’est de te proposer ma première capture de vinyl, un maxi tout noir comme ils ont, les vrais DJs.
Désolé pour le son un peu pourri, je vais m’entraîner à nettoyer tout ça bien proprement pour les prochains. D’ailleurs, si tu peux m’aider à trouver une courroie (aspect élastique de slip qui s’est gouré de cycle au sèche-linge) neuve pour mon antique platine Toshiba stereo music centre sm-3500, ça sera déjà ça de gagné sur la vitesse de lecture, un peu mollassonne à l’oreille, et je t’offrirai un café, au Flore

I used to have a friend with whom I shared a lot on music.
One day, she came to me with a little bit of a song recorded from an unidentified radio show broadcast in South Africa and she told me : Listen to this, you have to find this track, I think it’s amazing…, and, sure, I loved it, but even if I knew I had heard it before, I couldn’t tell what it was nor find any clue to name it.
She then flew back to the country where she had settled, without the song she wanted.
For months, I investigated about it, I asked everyone but nothing could help.

Luckily, I heard it again on the French radio. It was Charles Webster‘s remix of Doctor Rockit’s Café de Flore. Of course! This song had been quite a hit on the Parisian scene, and the remix had started to have a success of its own.
So I looked for a CD, for a vinyl, for an mp3, but I couldn’t find it anywhere… I searched again and again, in shops, on the web : the song existed in its original version but not Webster’s remix, out of print.
My friend was soon to come back to Paris and I wanted so badly to find this record for her.

Then came June, 21st, la fête de la Musique day: my friend was coming back to celebrate summertime. In the morning of this day, I finally found a webpage with nothing but an e-mail address for a DJ called Charles Webster. I wrote to him, asking if he was the Charles I had been looking for and if he could help me unearth this special remix. A few minutes later, I received an answer:
yes i can get u one.
do u live in paris ?
i will b in paris today, thursday 21st.
i am playing at a thing at hotel de sully in the early evening and at a small club called pulp at night.
come down and i will give u a copy.
charles.

(Am I not the luckiest guy on earth, sometimes?)

So, I met him in the evening, with my friend who had just landed in Paris a few hours before, he offered me a copy of his maxi and we had an unforgettable time in the small gardens of the Renaissance Hotel de Sully.

Afterwards, the remix came out on lounge compilations, but it was never featured in its full length version, unmixed, with real Café de Flore hum. Oh la la, ça, c’est Paris !

Today is also a digital premiere on playpause : my first vinyl rip! Sorry for the sound quality…

Doctor Rockit – Café de Flore (Charles Webster’s Latin Lovers mix)

Bonus Traque les pirates jusqu’en Inde

Le P2P, c'est mal, quand même !MIDEM oblige, les majors mettent la pression sur les vilains internautes qui ne pensent qu’à voler de la musique au lieu de dépenser leurs sous dans les magasins de disques ou en ligne… Ce n’est même plus flippant, ni drôle, sauf quand les couloirs de la station Bastille sont recouverts d’affiches incitant les mélomanes à downloader légalement les belles chansons de Garou, Zazie, Véronique Sanson et autres Tragédie.
(Tu l’as dit, bouffi)
Comme le souligne Mattoo, la baseline même de la campagne est une invitation au détournement : Téléchargez-nous légalement, clament les artistes, et d’un coup de crayon magique, ils appellent tout juste à ce qu’on les télécharge également. Le rappel à l’ordre devient imploration : consommez-nous !
Mais au fond, même pour pas un rond, qui veut du Calogéro sur son disque dur ?
Quoi qu’il en soit, cette campagne marche bien, puisqu’elle suscite commentaires en ligne et graffiti en noir : comme on me l’a appris à mon premier ou deuxième cours de publicité, il vaudra toujours mieux qu’on parle de ta campagne plutôt que de celle de ton voisin. Même si c’est pour qu’on dise du mal de toi ou qu’on se foute de ta gueule, qui n’aurait pas eu l’honneur de passer au zapping des nazes à la Nouvelle Star.
Ce n’est pas Pascal Nègre qui dira le contraire, il nous a aussi fait la leçon dans Libé lundi dernier. Il mérite bien un NRJ Music Award de la Schizophrénie, tiens…

Dans la médiasphère en plein épanouissement virtuel, on finit par adorer les détester.

Alors pour fêter ça (et playpause part vraiment dans tous les sens), la musique d’aujourd’hui est extraite d’un CD acheté pour 3 petits euros, dans un magasin de la rue du Faubourg Saint-Denis, entre le DVD pirate d’un obscur chef d’oeuvre de Bollywood et une canette de jus de mangue. Disco Dancer, s’appelle le film : ce n’est pas vraiment écoutable, mais chargé de citations de tubes disco, dont l’inoubliable Video Killed The Radio Stars (ne cherche pas, cette reprise est absente du morceau en ligne).
Donc tu écoutes un pressage illégal de musique de film dont les producteurs n’ont probablement jamais versé une roupie aux ayants droits, mis en ligne sous forme d’un douteux mp3, dans la zone grise du web, tolérée mais pas vraiment bien vue…
Ca s’appelle faire de la provoc’.
Gratuite.

Billboards on the parisian underground: Téléchargez-nous légalement (Download us legally) claim a bunch of mainstream artists. And when a funny commuter hides only one letter with a black marker, it reads Téléchargez-nous également (Download us egally)…

I am a Disco Dancer, taken from a bootleg pressing of a Bollywood soundtrack that pays homage to disco hits. And I’m pretty sure that the producers of this movie never paid the original copyright owners for the quotation of their songs.
So now, you can sing with me Internet killed the Video Stars.

Vijay (Disco Dancer OST) – I am a Disco Dancer

Nana’s eyes

Si tu pleures dans tes lunettes, tu ne vas plus rien y voir, Nana !1963, Serge Gainsbourg, Nana Mouskouri
Un timbre incroyable, cristallin et chaud comme la Méditerrannée, qui dépasse celui de toutes les autres gueulardes.
Un look archi-ringard depuis toujours, qui a malgré tout durablement laissé une trace parmi les références inavouées de tous les créateurs de lunettes, d’Athènes à Tokyo (cf. Towa Tei).
Et même si elle se complaît dans la variétoche la plus nullasse depuis des décennies, Nana Mouskouri a un destin hallucinant, une discographie à faire pleurer Céline Dion et un accent adorable.
Enfin, Les yeux pour pleurer, si tu écoutes bien, c’est une chanson d’amour (en héritage, arf arf arf…) et ça colle bien à mon humeur du moment.

A short one because my life is mainly about love, sex, phone, trains and work at the current time.
A short one because I have plenty of new readers thanks to a link on The Tofu Hut and that’s enough to make me a happy blogger.
A short one because I’m going to a disguised party tonight and I haven’t made up my outfit yet and I’m almost already late.
A short one because Serge Gainsbourg wrote the song and that should be enough to raise interest. If you don’t know him, well, you should and I’m not going to explain the man to you now.
A short one because Nana Mouskouri sings the song and that should be enough also. If you don’t know her, you must have been deaf for the past fifty years, so what the hell are you doing on an audioblog?

Nana Mouskouri – Les yeux pour pleurer

Everything I do is political

Big Brother is watching you listening
J’avais commencé à préparer ce post sur Towa Tei, sur son talent de producteur, sur les promenades musicales qu’il m’a fait faire au fil de ses albums Future Listening!, Sound Museum, Last Century Modern, de plus en plus anecdotiques…
Et puis est arrivée l’info du jour (de lundi, pour être précis) : MOISTWORKS est dans la merde, on lui demande de retirer ses fichiers audio de son blog.
Bigre : c’est quoi un audioblog sans mp3 ?

Un portable sans carte SIM, tu as déjà essayé ? Ça peut être joli, mais ça ne sert à rien…

Alors, au lieu de céder à la panique, qui a transpiré jusque dans ma messagerie sur l’air de Résiste, prouve que tu existes (Sous-commandant Marcos remix), je me contente de mettre en ligne un morceau dont le titre sera ma ligne de défense jusqu’à la Cour suprême des Etats-Unis s’il le faut : Tout ce qu’on fait, c’est de la musique.

Everything We Do Is Music. Seems that wonderful MOISTWORKS has some issues with IFPI.
Who should I feel sorry for?

Will these guys finally prove the world that Internet and its multiple applications are really a threat to the music industry?
Or is it just that they still don’t understand that the more you talk about music, the more people want to listen to it?

Remember this funny little guy, formerly named Jungle DJ Towa Towa Tei when he was part of legendary Deee-Lite.
When he went kind of solo, he produced some albums featuring barely known (or stranded) vocalists like Bebel Gilberto on Future Listening!, (Kylie Minogue on Sound Museum) and Les Nubians on Last Century Modern. They broke through (or came back) a few months (or years) after collaborating with Towa Tei.

Some producers have good instinct.
The people who represent their rights don’t have anything but greed.

Towa Tei – Everything We Do Is Music (remixed by Pacific 231)

featuring NICOLAS

Hana (by Inchug Design)
(De temps en temps, playpause reçoit un invité, qui choisit un morceau et qui répond au questionnaire.)

Quel est ton instrument préféré ?
Les tablas.
Si tu étais un titre de chanson, comment t’appellerais-tu ?
Ma vie c’est de la merde et je l’échangerais bien contre celle du roi du Maroc (Les Robins des Bois)
A quel moment préfères-tu écouter de la musique ?
La musique accompagne tous mes pas, elle est toujours présente. Même les pires moments ont une musique.
Quel est le musicien réel ou imaginaire que tu aurais aimé être ?
Zakir Hussein.
Quel est le comble de la mauvaise musique ?
Allume la télé et tu vas en écouter.
Quelle musique voudrais-tu que l’on joue à ton enterrement ?
Je ne sais pas.

Asa-Chang & Junray
Hana
Décris cette chanson en trois mots.
Les fleurs fleurissent. C’est la signification du titre en japonais.

(Once in a while, playpause features a friendly guest, who brings in a track and answers the questionnaire.)

What is your favorite instrument?
Tablas.
If you were a song title, what would you be called?
My life sucks and I’d rather swap it for the king of Marrocco’s life. (Les Robins des Bois)
At what moment do you prefer to listen to music?
Music is with my every step, it is always there. Even the worst moments have their music.
Which real or imaginary musician would you like to be?
Zakir Hussein.
What is the top of bad music?
Turn on the TV and you will listen to it.
What music would you lie to be played at your funeral?
I don’t know.

Asa-Chang & Junray
Hana
Describe this song in three words.
Flowers are flowering. It’s the translation from japanese.

Asa-Chang & Junray – Hana

Cassandre et les voyeurs

Psychedelic BeyoncéUn samedi soir sur la Terre, autour d’une raclette :
– Je voudrais qu’on passe Tina Turner à mon enterrement.
– Quelle chanson ?
– The Best.

Eclats de rire à table. C’est pourtant rare, les aveux aussi sincèrement crus dans un dîner parisien.
– Je crois que je ne l’ai jamais dit à personne…

Vas-y cocotte, lâche-toi, vaut mieux s’identifier à Tina Turner, jupes trop courtes, lèvres trop grosses et/ou trop rouges, trop de féminité, trop de sexe, trop de voix, qu’à…  Christina Aguilera par exemple.
La lionne rugit plus fort que la musique. I Smell Trouble, prévient-elle. Sur ce morceau extrait d’un concert mythique à l’Olympia en 1971, même les doigts agiles de son Ike ne parviennent pas à la dompter. Ca dure dix minutes, intenses et frénétiques, une déferlante, un rouleau compresseur.

Un peu comme la Vague. J’ai scotché sur l’émission Zone Interdite dimanche soir, horrible et fascinante. Je n’avais pas encore vu autant d’images du tsunami, autant d’images de désolation, autant de destins contaminés par la peur et la mort. Les vidéos amateur des touristes en maillot de bain, les premiers reportages réalisés seulement quelques heures après le déluge, les groupes de survivants coupés du monde qui s’organisent, donnent un côté Koh Lanta à l’événement, cynique régurgitation parodique d’une TV trop real. Gros plans sur des enfants qui pleurent, beaux et bronzés ; quêtes désespérées des uns et des autres à travers les morgues et les hôpitaux…
Obscène.
Et Bernard de la Villardière a toujours une tête de noeud.

A girl was telling me the other night that she wanted Tina Turner to be played at her funeral. You’re simply the Best / Better than all the rest… It’s immodestly funny, sarcastic, and desperate at the same time : if you don’t claim it loud, how can you be sure that people will think you were the best once you are dead ?

Tina Turner is the mother of all. Janet Jackson, Christina Aguilera, Pink, Anastacia, Beyoncé… They owe everything to her : voice used as an instrument, feminine soul, attitude, look, surgery, buddhism… In the end, her legend may be bigger than her actual career. Tina Turner remains the woman who lost and won it all back, thanks to the music. And an unforgettable live performer.
On I Smell Trouble, she fights a duel with Ike‘s finger picks. In 1971, Anna Mae Cassandra Bullock was already stronger than Evil Ike. He should have known she’ll finally beat him up.

(Image taken from Randy Tuten)

Ike & Tina Turner – I Smell Trouble

The Phantom of Funkytown

Never Tear Us ApartWhy Can’t We Live Together, c’est une vieillerie, un truc tombé dans l’oubli, qui ressort parfois sur des compilations atroces comme Mega 80, tranché en rondelles entre Murray Head et Début de Soirée… Un morceau curieusement foutu, plein d’échos, pas tout à fait trop long. Il y a comme une machinerie qui tourne mal, et pourtant, à chaque fois, j’adore. Chanté, au fond d’une cave, on dirait, par Mike Anthony, devenu depuis Mr Mike.
C’est d’abord une super vieillerie, créée par Timmy Thomas (qui s’en souvient ?) en 1973. Mais si, tu l’a réentendu, au moins, dans la BO de Boys Don’t Cry
C’est le dernier morceau du premier album de Sade, Diamond Life. Elle a eu la bonne idée de ne pas sortir ce titre en single, et contrairement à ses prédécesseurs, elle a fait carrière…
Et pas que parce qu’elle est belle.
Aussi parce qu’elle sait que les belles chansons tristes, il faut les mettre à la fin de la tracklist.

Wonder what it’s like to be a one hit wonder? Look: you reach the top, everybody loves you, the big companies call you and sign you six-figure contracts, and then, it’s gone, your second single is a total failure, and nobody wants to hear about you ever.
Wow. Can you live with the idea that you had it all and that it’s finished? Or is it enough just to see happy people’s faces when they hear your song? That you got them once, and they are with you for all your life, for all their life…
Timmy Thomas appears to be one of them. I hardly even knew him. I know the song, Why Can’t We Live Together, it was featured in Boys Don’t Cry soundtrack.
And I know the song also because it has a funky version.
By one hit (no) wonder Mike Anthony, aka Mr Mike. His voice is huskier and sadder than Thomas’. The sampled beat seems too slow, something must be wrong in this track… Yet, it works, like an musical engine from 1982.
I rediscoverd it on an antique compilation The Best Of Funkytown, full of old semi-hits like You Got The Love by The Source featuring Candi Staton. (But instead of baaaad ’04 dancefloor boom boom, it’s 80’s club house flavour…)
Later, the song was also covered by Sade on Diamond Life.
I always thought she had a good taste.

Mike Anthony – Why Can’t We Live Together (dance version)

L’un contre l’autre

Big Bisou (by Harald & Fabrice)Joue avec moi au jeu du Bien maqué / Mal maqué.
C’est très simple, un peu comme le Ni oui, Ni non. Pour commencer on prend des exemples faciles, je choisis des associations à but divers ou des couples, et tu dis Bien maqué ou Mal maqué.

1. Charlize Theron et Nina Simone, dans la nouvelle pub pour le parfum de Christian Dior qui porte bien son nom, J’adore.

2. Evelyne Thomas et sa belle-maman (au téléphone, je suis déçu, j’aurais bien aimé voir la tête qu’elle a, sa belle-mère), dans une nouvelle pub pour les colorants de cheveux de vieilles.

3. Katerine et sa muse Helena Noguerra.
Décontractés et intellos qui s’ignorent, l’auteur-compositeur-interprète ex-prof de gym et la mannequin-chanteuse-présentatrice télé soeur de Lio se sont connus sur l’enregistrement du premier album solo de la belle, Projet : Bikini.
Premier single, Minimum (écrit par d’autres, il n’y est pour rien). Un appel au viol : Il me faut un homme, un homme au minimum, faisait le refrain. (Elle est bizarre, parfois, cf. son roman d’une obsession, L’ennemi est à l’intérieur.)
Avec le temps, le couple musical (et à la ville = la classe Gainsbourg / Birkin, si, si, je te jure) s’est fabriqué un nid de chansons d’amour, badines, légères, sensuelles.
Si Katerine réserve à ses propres albums tout le côté crade, scato parfois, mais aussi burlesque ou tragique, de ses productions, ce qui ressort de son travail pour Helena est plus tendre, moelleux, romantique, nonchalant. Et ils ont en commun une poésie, une certaine ironie, des mondes oniriques… Fouillis plein de confessions amoureuses croisées (Où je vais la nuit de lui à elle, Je t’aime salaud de elle à lui…) et de reprises multiples (Mon bel andalou interprété par Bruno, la soeur de Katerine, sur un EP période Mon coeur balance et refait par Helena sur Azul façon pop progressive)… J’en passe.
Et aussi, le clou du spectacle (all time favorite) : Moi-même. Chanté par elle sur Projet : Bikini, par lui sur le curieux double Les Créatures / L’homme à 3 mains. Une perle.
Tu peux jouer à un autre jeu, maintenant : inverse moi-même et toi-même dans la chanson, c’est plein de déclarations à tiroir…

Sinon, à signaler, un gros lâchage sur les musiques de Noël du côté de sucka pants. N’importe quoi.

Hard one for non French-speaking readers. All about language and French things : la séduction, le charme, la poésie, l’amour
(Just kidding)

Katerine, male singer-songwriter, and Helena Noguerra, Gainsbourg’s once protégée.
I don’t know the real truth about Moi-même (Myself). I have always imagined that, when he wrote the song for her as hired artistic crew on her first album, he was already in love with her. Soon after, they got together. Has this song anything to do with their love story ?
He recorded it for the double release Les Créatures / L’homme à 3 mains in a slightly slower tempo, it makes it sound even more desperate.
They are still together and make lots of music. He now produces her albums, check the cute bossa nova version of Can’t Get You Out Of My Head, in her latest, Née dans la nature. Mellow and sensual

Crazy Xmas songs hunger? Click to sucka pants , Kurtis Blow’s Christmas Rappin’ sucks the suck out of it.

Helena Noguerra – Moi-même

Les p’tits chanteurs à la Bombe H

We wish you a Merry Christmas IslandUn petit chant de Noël pour préparer l’ambiance. Enfin, Christmas Island désigne avant tout une île perdue entre l’Australie et l’Indonésie.
(Il y a, en fait, une île dans l’Océan Indien et un atoll du Pacifique : faut pas confondre !)
Température moyenne : 27°C.
Les plus gros crabes du monde.
Une ancienne zone d’expériences nucléaires.
Alors, pour répondre à la question posée par la chanson, je vais plutôt rester chez moi, j’ai la vie d’Yves Montand à raconter pour le magazine Les Chansons Intemporelles. Le numéro un, sur Brassens, va envahir les kiosques incessamment.
Et plutôt que de ressortir Tino Rossi, écoute le Spike Jones Choir. A la suite du succès de All I Want For Christmas Is My Two Front Teeth (con et drôle), le comédien et chanteur Spike Jones, complètement barré pour l’Amérique des années 50, a été la vedette de réveillons télévisés, avec des invités, un choeur et tout le tralala. Bien ringard, mais mignon.

Busy time, work and Xmas shopping.
Short posts on Play Pause for the moment.
¡ Lo siento !
Let’s go to Christmas Island… with Spike Jones and his televised choir. The song comes from one of Jones’ Christmas comedy shows. Old tradition for American entertainers: to embody Christmas on record or on screen. Most of the time, it’s completely useless, cheesy and cute.
Christmas Island was also a nuclear bomb test zone in the fifties. Do you still wanna go there to unwrap your presents ?
All I want for Christmas is a good sleep.

Image from nuclearweaponarchive.org.

The Spike Jones Choir – Christmas Island